C’est à quelques foulées de Paris, dans la campagne que Jean-Louis Sauvat a crée son atelier dans un village qui sent bon la France profonde. Ce colosse aux pieds d’argile a hérité de ses ancêtres ses talents d’artiste, une longue lignée qui remonte jusqu’au XIXème siècle, son arrière-grand-père était un ami d’Ingres, Seurat et Lautrec.


Dès l’âge de 16 ans, il suit à Paris, les cours de l’Ecole des Métiers d’Art, puis de sculpture auprès de Couturier. A 21 ans, il est le plus jeune professeur d’arts plastiques à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts et enseigne depuis 1975 à l’Ecole Nationale des Arts appliqués et Métiers d’Arts de Paris.


Depuis 30 ans, l’artiste pratique l’équitation et plus particulièrement le dressage : la puissance dans la fragilité – la force dans la légèreté. Son travail au burin, au crayon, au pinceau, au ciseau est la prolongation de son art équestre. Les ouvrages qu’il illustre en sont la démonstration : Nuno Oliveira ou A. de Padirac.


Ses œuvres sont depuis longtemps présentes dans de nombreuses collections privées : en France chez HERMES, à New York etc.. Dans des lieux publics tels Versailles qui accueille ses fresques sur bois dans le cadre magnifique de l’Académie Equestre.


A travers la représentation du cheval, Jean-Louis Sauvat démontre son excellence dans l’art équestre et l’expression de son talent d’artiste.

Exposition Permanente

Expositions Temporaires

La Poste aux Chevaux héberge une collection de sculptures de l’artiste René Coutelle. Avant d’être rassemblées aux Ormes, les sculptures étaient précédemment exposées, d’une façon informelles et depuis plus de 20 ans, dans les jardins et la chapelle du Château de La Côte (à Reugny en Indre et Loire près de Vouvray), un joyau d’architecture de la Renaissance.

La Poste aux Chevaux expose à nouveau des photographies de Jean François Leclerc cet été 2017

René Coutelle s’inscrit dans la continuité des tailleurs de pierre. Attentif au choix de ses matériaux : le marbre, l’onyx, la serpentine, l’albâtre et le granit, mais aussi le bois, le chêne, le noyer, et les bois exotiques comme le palissandre ou l’ébène. A la suite de Gaudier Bzeska, Brancusi, Zadkine, Manolo, Coutelle taille librement dans des matériaux porteur d’une force qui est celle de « leur sentiment juste ». Le sculpteur ajoute qu’avec les Romans, l’art des Caraïbes, l’art africain et cambodgien, il redécouvre une poésie simple pour exprimer, suggérer la beauté primitive et naturelle à partir de volumes qui dispensent harmonie et plénitude, densité et exactitude. Ses sculptures sont habitées par un chant grave et juste, fervent à l’unisson de son langage. Il débusque avec pudeur les poussées intérieures originelles transposées dans des formes qui aspirent à s’épanouir dans l’espace, réceptacle d’une dynamique ascensionnelle, caractéristique de sa sculpture. Sa thématique des Torses, des Couples, des Oiseaux, se prête à la métamorphose simultanée des corps respectifs dans un mouvement voluptueux. Les courbes dégagent un fluide vital pour une mutation, dont l’élan inscrit les mouvements naturels. Des ondulations lentes et subtiles auxquelles sont soumises ses formes, se dégage une poésie, sensuelle, qui allie l’esprit au rêve, l’intelligence du toucher à la musicalité de la pierre. Lydia Harambourg


Coutelle était entre autres l’auteur d’un monumental Hommage à Van Gogh, réalisé pour le centenaire de sa mort pour la Ville de Saint-Rémy de Provence, et d’un Hommage à Victor Hugo, visible dans le Finistère.

© B. LOMONT

© D. VOISIN

© B. LOMONT

La Poste aux Chevaux a exposé les oeuvres de Jean Louis Sauvat

« DE L’ÉCRITURE À L’ÉCOUTE »

« Les acteurs : luthiers, compositeurs, musiciens, chefs d’orchestre… Entre la musique et la photographie, c’est un véritable mariage d’amour et de liaisons secrètes qui existent pour le modeste musicien amateur et mélomane que je suis. Depuis longtemps déjà, la relation « main-instrument » est un thème qui m’interpelle, sur lequel je m’investis beaucoup, et qui me donne parfois l’immense privilège de côtoyer quelques grandes personnalités musicales de notre temps, de saisir la gestuelle de certains maestro, la chorégraphie de leurs mains, d’écouter avec les yeux… » Jean-François LECLERCQ

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Jean François Leclercq